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Star Wars – Shatterpoint, le jeu d’escarmouche sans se forcer !

Hier soir un éminent ludologue de la région est venu nous faire une démo de Star Wars – Shatterpoint, le jeu d’escarmouche avec des figurines.

Si la boite est intimidante par sa taille, c’est quelle est pleine : 4 équipes (soit 16 figurines) 23 pièces de terrains, des outils de mesure de portée, 14 dés, des pions, des fiches, des cartes… Bon évidemment encore faut-il assembler et peindre les figurines et le décor. Mais le jeu en vaut la chandelle… enfin le sabre-laser.

Comment ça marche ? vous avez donc 2 équipes de chaque côté (ça se joue donc aussi bien à 2 qu’à 4). Elles vont s’affronter sur 3 manches (c’est en deux manches gagnantes). Pour gagner une manche il faut à la fois contrôler des objectifs et mettre hors de combat des unités adverses. C’est une sorte de tire à la corde : éliminer des adversaires réduit le nombre de cases nécessaires pour gagner, et lorsque vous contrôlez des objectifs vous faites progresser le curseur de votre côté. Quand les deux se rejoignent (élimination adverse et curseur de controle d’objectifs), vous gagnez la manche. Les objectifs changent à chaque manche.

Les équipes sont composé d’un Héros, d’un officier et de deux troupiers. Le Héros est souvent un perso balèse (Darth Maul, Ashoka, Anakin…). L’officier est un peu moins fort mais a quand même des tactiques trés sympas en conjonction avec les troupiers. Les troupiers quant à eux partagent le même pool de points de vie. Chacun a une fiche avec ses pouvoirs propres, certains consomment des points de force (on en a une quantité limitée pour chaque camp qui partage le même pool). Chaque unité est activée aléatoirement en fonction d’un tirage de carte. Evidement chaque camp tire son activation alternativement.Une carte (LA carte Shatterpoint) permet de jouer (ou rejouer) l’unité de son choix.

Chacun a donc des pouvoirs et compétences spécifiques. A son tour, on se déplace et on fait une action. La gestion de la 3D (des différents niveaux) est trés simple et logique. Par exemple si on finit son mouvement à côté du bas d’une échelle, on peut poser sa figurine en haut, à côté du haut de l’échelle. Il y a également une réglette pour grimper, certaines figurines on des jets packs… bref ce jeu est fait pour jouer sur trois à quatre niveaux de hauteur sans difficulté.

La bagarre se fait à coup de dés. On en lance un nombre différent en fonction de chaque personnage et du type d’affrontement (à distance et au corps à corps). On lance des dés spéciaux (l’attaquant et le défenseur). On compte les réussites, les critiques et les « maitrises » (qui déclenche des effets). En face on a des boucliers et des maitrises pour se défendre. Certains personnages ont des fiches de combat recto verso : un plus défensif et un plus offensif. Ces fiches ont des patterns qui déclenchent des effets (saignements, repousser, soins…) en fonction des dégâts infligés.

Trés riche tactiquement, nerveux (chaque action est importante, il faut savoir dégager la bonne priorité) et rapide (1h à 1h30 la partie) Shatterpoint est un excellent jeu d’escarmouche. Que la force de l’enthousiasme soit avec vous.